Salon de la lutherie

Coup de projecteur sur Jürg LEIBACHER, luthier à Colmar (68)
D’origine suisse, Jürg Leibacher a suivi un apprentissage de 5 ans en lutherie auprès du luthier Jacques Roth, dans les Vosges. Depuis
1992, il travaille à son compte dans son atelier à Colmar, au 31 Grand’Rue.
Être luthier, c’est être au service du musicien
Jürg Leibacher axe son travail de fabrication sur la sonorité de l’instrument, qui doit répondre aux attentes multiples des musiciens.
Les sonorités d’un instrument peuvent se comparer aux couleurs d’une toile
Comme chaque musicien a sa propre préférence de son, Jürg Leibacher s’adapte à chaque demande, pour satisfaire tous les goûts.
Pour cela, il s’inspire des grands maîtres italiens et a également développé ses propres modèles. Il utilise notamment un vernis à
l’huile souple qui embellit le son de ses instruments.

En 1987 après 8 années de lutherie Catherine Baroin s’engage dans une nouvelle voie en se formant à l’archeterie chez Gilles
DUHAUT, puis en exerçant ce métier au sein de l’atelier A.MOINIER.
Cet en 1998 qu’elle créée son propre atelier à MIRECOURT.
Fabrication, réparation, restauration et entretien des archets du quatuor. Les archets de Catherine BAROIN sont réalisés en bois de
pernambouc avec hausse en ébène et montage à partir d’argent, d’or ou de maillechort.
Prix obtenus, « Prix Régional SEMA 2005 Lorraine».

Yves-Antoine Gachet fabrique et restaure des violons, altos, violoncelles et contrebasses depuis plus de 15 ans.
Chaque instrument est réalisé en pièce unique, selon la tradition de Mirecourt, enseignée à l’École Nationale de Lutherie. Ses modèles sont personnels et inspirés des plus grands maîtres. Il a fabriqué 103 instruments, dont une cinquantaine de violons, une vingtaine d’altos, une quinzaine de violoncelles une quinzaine de contrebasses. Aujourd’hui, il entame son 104ème instrument, et il s’agit d’une contrebasse.

Luthier indépendant de guitare classique depuis 1986

Simon Burgun a été formé au Centrum Voor Muziekinstrumentenbouw de Puurs en Belgique à la facture des guitares, dans les traditions française et espagnole. Son atelier, situé à Strasbourg, est spécialisé dans la fabrication de guitares classiques de concerts ainsi que de copies de guitares romantiques de la période 1790-1840 : Petitjean, Stauffer, Panormo, Lacote. Il détient depuis 2023 le titre d’« un des meilleurs ouvriers de France ».

Gust den Aantrekker est né à Anvers en 1954. Au début de son adolescence, il commence à jouer de la guitare acoustique et développe progressivement un intérêt pour l’histoire de l’instrument et sa construction. Il décide d’être luthier et étudie au CMB (Centre de construction d’instruments de musique) où il construit sa première guitare en 1981. Il crée
alors son propre atelier et commence également à enseigner la restauration et la fabrication d’instruments à cordes à Bruges.
Plus tard dans sa carrière de luthier, il suit les cours de José Romanillos en Espagne et devient professeur de guitare à l’ILSA (International Lutherie School Antwerp).

Yukari Katayama est Japonaise et originaire de Saïtama, cette nouvelle archetière réside à Mirecourt depuis 2016.
Après un apprentissage de deux ans en lutherie, elle a changé de spécialité à la faveur d’un stage au Canada.
Une reconversion qui ne va pas de soi. Histoire de parfaire sa formation, elle a suivi l’enseignement de Catherine Baroin.
Elle a dès à présent un atelier pour se consacrer à la création d’archetier haut de gamme.

Les participants au salon 2023
Coup de projecteur sur Jean-Claude CONDI, luthier à Mirecourt (88)
« J’ai commencé la lutherie dans les années 70, notamment dans l’atelier de Louis Georgel (facteur d’épinettes) dans la région de Gérardmer (Vosges). C’est auprès de Gilles Duhaut, à Mirecourt, que j’ai appris l’archèterie, avant de m’établir à Remoncourt (entre Mirecourt et Vittel). Depuis 2002 je suis installé au 4 rue Sainte
Cécile à Mirecourt où je travaille actuellement avec quatre salariés. A l atelier nous fabriquons essentiellement des Nyckelharpa et les archets pour cet instrument.
Mon itinéraire, enrichi de rencontres, de projets divers, m’a permis d’acquérir une expérience et une culture relative aux instruments traditionnels, aux techniques de construction et aux matériaux ainsi qu’à la pédagogie. Outre des épinettes, des psaltérions, j’ai aussi fabriqué des trompettes marines, vièles à archets, rebecs,
cithares… Cette expérience m’a également amené à travailler sur des instruments de la Grece Antiquite, notamment à l’occasion de travaux de reconstitution avec Annie Belis (chercheur au CNRS) et Tinaïg Clodoré (spécialisée dans les instruments de musique de la protohistoire en Europe) . Je fabrique aussi des archets pour
nykelharpa, moraharpa et occasionnellement des archets modernes et baroques.
Je possède une collection d’instruments de musique traditionnels orientée sur les instruments à cordes sympathiques qui fait régulièrement l’objet d’expositions. Mais de toute évidence, l’instrument privilégié de l’atelier reste la nykelharpa, dont le nom signifie « vièle à clés ». Il s’agit d’un instrument scandinave (Suède) le plus souvent à cordes sympatiques dont le son chaud et profond s’adapte aussi bien aux mélodies
traditionnelles nordiques qu’à la musique baroque et actuelle. »
Musicien, je joue la nyckelharpa dans l’Ensemble « Cordenstock » et j’ai accompagné la conteuse danoise Margrethe Hojlund dans les spectacles : « les seducteurs du crépuscule » et « Näcken et Nissen »

Née en 1974 à Stuttgart (Allemagne)
Elle a commencé sa formation musicale en jouant du violoncelle à Augsbourg.
De 1995 à1998, elle étudie à l’école de lutherie de Mittenwald
En 1998 à 1999, elle a effectué son apprentissage dans l’atelier Schellong Osann à Hambourg, où elle a réussi l’examen de compagnon.
Depuis 1998, elle se concentre sur la fabrication de nyckelharpa
En 1999/2000, elle a travaillé avec J-C. Condi (Rémoncourt)
Depuis 2001, elle a développé un modèle personnel de nyckelharpa et a également travaillé dans l’atelier de A. Meyer (Metz) et de N. Desmarais (Grenoble).
En 2007, elle ouvre son propre atelier à Dole (France) pour la fabrication de nyckelharpa, la fabrication et restauration d’instruments baroques et pour les réparations courantes pour instruments à cordes.

Guy Butterlin a suivi une formation en ébénisterie chez un ébéniste d’art à Colmar, durant celle-ci il a visité l’école de lutherie de Mirecourt, aussitôt il fût saisi de passion pour la facture instrumentale.
Son apprentissage terminé et diplomé d’un brevet de compagnon et d’un CAP en ébénisterie, il a travaillé dans la fabrication de mobilier, chez un sculpteur sur bois, dans l’agencement intérieur, dans la restauration de meubles du 17 et 18em siècle puis dans la conception et la réalisation de prototype de meubles contemporains.
C’est en 2003, qu’un second déclic pour la lutherie apparait en réparant une guitare pour un ami.
C’est a ce moment qu’ il trouve une vue éclatée d’une guitare folk et s’en inspirant créa sa première guitare.
Encouragé et conseillé par des luthiers et des guitaristes de renoms, il a crée son entreprise en octobre 2009.
Depuis il construit des guitares sur mesure avec des options spécifiques, tels qu’un accoudoir, une ouïe sur l’éclisse supérieure, enfin chaque instrument peut être ergonomique (gamme CX) pour un plus grand confort.
Guitares folk, classique, ergonomique, crossover, weissenborn, guitare-harpe et guitare bouzouki.

Son activité se concentre sur la fabrication d’archet s’appuyant à des ressources iconographiques et des données répertoriées dans des différents musées sur des archets anciens.
S’adaptant aux exigences des musiciens, elle construit également des archets sur demande et effectue l’entretien et la réparations des archets.

Julien BOZZOLINI a toujours été passionné de musique et tout particulièrement par la contrebasse , et c’est au cours d’un stage chez un ébéniste qui pratiquait, pendant ses loisirs, la lutherie qu’il a découvert ce métier, il avait alors 15 ans. Après le bac, il est parti se former dans des écoles de lutherie en Angleterre et au Canada, puis a travaillé chez des maîtres luthier dans l’Est de la France pendant 5 ans. Depuis 2007, il a créé son atelier au Domaine de Roseval . Dans ce lieu rempli de quiétude, où il a des attaches fortes et se sent bien, il peut se consacrer à la réalisation de beaux projets tant dans la restauration que la fabrication.

Après une formation d’ébéniste, la passion pour les instruments de musique conduit David AYACHE à entreprendre un apprentissage de deux ans, en atelier de fabrication de guitares classiques, chez Bruno Perrin (Toulon). Pour accomplir cette formation, il a obtenu une bourse de la SEMA (Société d’encouragement aux métiers d’art).
Il poursuit son apprentissage et la découverte de la lutherie chez François Curty (Avignon) pendant quatre années. Il y a acquis les connaissances et savoir-faire fondamentaux en matière de fabrication et de restauration des instruments du quatuor (violon, alto, violoncelle).
Pour valoriser cette expérience acquise sur la tas, il obtient le CAP de l’école de lutherie à Mirecourt (France). Sa formation s’est déroulée essentiellement en atelier, au travers de stages : Chez Frédéric Hugues Chaudière (Montpellier) et Eric Lourme (Le Havre). Elle s’inscrit dans la tradition de la lutherie européenne.
Suite à cela, il a assisté Frédéric Becker pendant six ans, dans son atelier montpelliérain, où il m’a aguerri à tous les aspects du métier de luthier.
Au printemps 1997, il ouvre un atelier dans le centre historique de Montpellier et se consacre exclusivement à la fabrication d’instruments du quatuor, selon les modèles modernes et baroques.
Son parcours de luthier présente la particularité de s’être construit au cœurs des ateliers de facture et de restauration. Pendant quatorze ans, il a reçu un enseignement pratique et théorique en milieu professionnel.
Depuis quatorze ans, il développe sa propre activité grâce cette expérience et à sa vision personnelle de la profession.

Après avoir été formée par Didier Jarny, maître luthier Tourangeau, Sarah Blanchard installe son atelier à Eloyes, dans les Vosges. Elle fabrique des instruments anciens à cordes pincées de la famille du luth (luth médiéval, luth Renaissance, luth baroque, archiluth, théorbe) mais aussi des guitares anciennes et des vihuelas. Elle assure aussi les réglages, l’entretien et la restauration de ceux-ci. Tous les instruments de musique proposés sont fabriqués avec des essences de bois de qualité. Les propriétés physiques, acoustiques et esthétiques de ces bois sont sélectionnées avec soin.

Après une formation d’ébéniste, la passion pour les instruments de musique conduit David AYACHE à entreprendre un apprentissage de deux ans, en atelier de fabrication de guitares classiques, chez Bruno Perrin (Toulon). Pour accomplir cette formation, il a obtenu une bourse de la SEMA (Société d’encouragement aux métiers d’art).
Il poursuit son apprentissage et la découverte de la lutherie chez François Curty (Avignon) pendant quatre années. Il y a acquis les connaissances et savoir-faire fondamentaux en matière de fabrication et de restauration des instruments du quatuor (violon, alto, violoncelle).
Pour valoriser cette expérience acquise sur la tas, il obtient le CAP de l’école de lutherie à Mirecourt (France). Sa formation s’est déroulée essentiellement en atelier, au travers de stages : Chez Frédéric Hugues Chaudière (Montpellier) et Eric Lourme (Le Havre). Elle s’inscrit dans la tradition de la lutherie européenne.
Suite à cela, il a assisté Frédéric Becker pendant six ans, dans son atelier montpelliérain, où il m’a aguerri à tous les aspects du métier de luthier.
Au printemps 1997, il ouvre un atelier dans le centre historique de Montpellier et se consacre exclusivement à la fabrication d’instruments du quatuor, selon les modèles modernes et baroques.
Son parcours de luthier présente la particularité de s’être construit au cœurs des ateliers de facture et de restauration. Pendant quatorze ans, il a reçu un enseignement pratique et théorique en milieu professionnel.
Depuis quatorze ans, il développe sa propre activité grâce cette expérience et à sa vision personnelle de la profession.

Julien BOZZOLINI a toujours été passionné de musique et tout particulièrement par la contrebasse , et c’est au cours d’un stage chez un ébéniste qui pratiquait, pendant ses loisirs, la lutherie qu’il a découvert ce métier, il avait alors 15 ans. Après le bac, il est parti se former dans des écoles de lutherie en Angleterre et au Canada, puis a travaillé chez des maîtres luthier dans l’Est de la France pendant 5 ans. Depuis 2007, il a créé son atelier au Domaine de Roseval . Dans ce lieu rempli de quiétude, où il a des attaches fortes et se sent bien, il peut se consacrer à la réalisation de beaux projets tant dans la restauration que la fabrication.

Wilbert de Roo est né à Johannesbourg (Afrique du Sud), de parents musiciens professionnels.
Après voir commencé ses études de violoncelle en Afrique du Sud, il est invité en 1974 par le grand violoncelliste André Navarra à venir étudier à la Hochschule für Musik de Vienne, où il restera jusqu’en 1979.
Décidant alors de se fixer en France, il est admis en 1980 au sein de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy. Au cours des années qui suivent, il donne de nombreux récitals de violoncelle et participe à diverses formations de musique de chambre. Cependant, cédant à une ancienne vocation, Wilbert de Roo s’oriente progressivement au milieu des années quatre-vingts vers la lutherie, et décide en 1995 de suivre une formation professionnelle afin de s’y consacrer entièrement. Il est admis la même année à la prestigieuse école de lutherie de Newark (Grande-Bretagne), dont il obtient dès 1997 le diplôme de fin d’études premier nommé « avec distinction ». Membre du jury, le célèbre luthier londonien Charles Beare lui accorde pour sa part la meilleure note.
Wilbert de Roo s’est installé en 1998 comme luthier-fabricant d’instruments à Nancy puis, à partir de 2000, dans le petit village de Charmes-la-Côte,sur les côtes de Toul. Renonçant à toute autre activité, telle que réparation ou restauration d’instruments anciens, il a choisi de ne se consacrer qu’à la fabrication de violons, altos et violoncelles de haute qualité. Il faut dire que sa double formation de violoncelliste et de luthier lui a donné de sérieux atouts, tant du point de vue esthétique que sur le plan accoustique. Pourtant, ces avantages seraient peu de chose s’il n’était par-dessus tout animé d’une conception particulièrement intransigeante de son art. C’est pourquoi il ne réalise chaque année qu’un très petit nombre d’instruments, apportant le même soin passionné à chaque étape de la fabrication.

Depuis toujours passionné de musique et du travail du bois, c’est tout naturellement qu’il s’est orienté vers le métier de luthier.
Tout d’abord ébéniste, il commence sa formation dans un atelier de luthier pendant un an où il réalise son premier violon. S’en suivront deux altos et quelques restaurations.
En 2001 , il a eu le bonheur d’ intégrer l’Ecole Internationale de Lutherie de Crémone auprès des Maestros Giogio Scolari et Lucas Bellini durant quatre années. Ce fut pour lui , l’occasion d’ apprendre la méthode de fabrication « Italienne » spécifique de Crémone.
Une fois diplômé, il y est resté encore quelques années pour y travailler mais aussi compléter sa formation en restauration d’instruments au sein de l’ atelier d’Eric Blot, expert mondialement reconnu.
De retour en France en 2007, il ai suivi une formation en archèterie auprès de Catherine Baroin, puis Roch Petit Demange, tous deux archetiers à Mirecourt.
A leurs côtés, il a appris la rénovation et l’entretien des archets.
Enfin, il s’installe en 2008 en région Lorraine, à Nancy, où il exerce son métier de luthier.

C’est au côté de mon père, Samuel Peguiron, Maître Luthier à Nancy que jil a commencé sa formation de luthier en 2003.
Durant ces années, il m’a transmis ses savoirs sur la conception, la fabrication, l’archeterie, les entretiens et réparations des instruments à cordes frottées.
Il a ouvert son propre atelier de lutherie dans les Ardennes à Charleville-Mézières jusqu’à ce que son père lui propose de l’accompagner sur Nancy et de prendre sa suite. En mars 2022, il reprend officiellement l’atelier familial de Nancy que son père a bâti il y a maintenant près de 40 ans.
Il est en perpétuelle formation pour sans cesse m’améliorer.
Il a suivi 6 stages en restauration d’instrument proposés par Jean-Jacques Fasnacht, luthier restaurateur et enseignant à l’école de lutherie de Brienz, un stage d’archeterie dispensé par Jean Grunberger, archetier à Angers, et un stage au coté de François Perego, restaurateur de peintures à Dinan. Ces stages ont développé ses compétences et ont fait évoluer sa pratique de la lutherie durant les années où il travaillait à Nancy.
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​Il a appris le violoncelle au Conservatoire Régional de Nancy pendant huit ans. Il a suivi des cours particuliers avec François Oechslin – violoncelliste à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Mathieu Leifer – professeur au Conservatoire de Verdun et Mantho Baka – directeur du Conservatoire de Vitré, Camille Bloch et Alice Coquart au conservatoire de Charleville-Mézières. Ils lui ont permis de développer sa pratique musicale.

Samuel Peguiron se forme à l’école Suisse de lutherie puis travaille dans plusieurs ateliers d’Europe avant de s’installer à Nancy en 1983.
Il obtient en 1985 le diplôme Suisse de Maître Luthier et en 1991 le diplôme de Maître Artisan délivré par la Chambre de Métiers de Meurthe & Moselle.
Ses instruments sont faits dans la tradition de la lutherie classique Italienne : conception des modèles par construction géométrique, façonnage manuel, vernis à l’huile et réglage acoustique avec le musicien.

Il est installé à Thionville-Veymerange depuis 1991. Venez découvrir mon atelier au coeur du village, au rez-de-chaussée d’une ancienne maison Lorraine.
Il y fabrique violons et altos d’après les classiques de grands maîtres luthier et selon ses propres modèles
L’établi est souvent occupé par des réparations. Il vend et loue les instruments du quatuors à cordes, anciens, modernes, d’étude ou de concert.

Créé par un musicien d’orchestre Jean-Emmanuel GREBET; Eenhar est né du besoin de disposer
d’une sourdine qui réponde à une vraie exigence musicale, tout en restant vraiment
pratique d’utilisation.
Le propre des sourdines en corne, comme Eenhar est seul à en produire
aujourd’hui, est de colorer la sonorité de l’instrument en modifiant la répartition du
spectre d’harmoniques sans en diminuer la portée sonore. C’est évidemment le but
recherché par les compositeurs qui demandent l’emploi de la sourdine lors de
l’exécution d’une œuvre, et c’est ce qui donne aux sourdines Eenhar leur timbre
caractéristique.

C’est après un cursus de six ans dans l’ébénisterie et la sculpture sur bois à Neufchâteau que je décide de me former à la lutherie du quatuor.
J’intègre l’École Nationale de Lutherie dans la petite ville de Mirecourt et j’y obtiens le DMA Lutherie en 2019.
S’offre ensuite à moi une période de pérégrinations au seins de différents ateliers en France pour développer mes compétences. Pendant cette période j’ai la chance de bénéficier successivement des enseignements de Clément Drevet ; Roland Terrier ; Paul Noulet ; Bertrand Didier ;Pierre Helbert et Pascal Lavigne.
Le point d’arrêt que nous a imposé le premier confinement COVID a été pour moi l’occasion de me replonger dans la fabrication de mes propres instruments. A la réouverture des frontières, je m’ envole pour Helsinky où je travaille pendant quatre mois aux cotés de Lauri Kallinen et Mayim Alpert.
De retour en France, je pose mes valises à Lille pour travailler à l’atelier de Laurence Hamelin.
En 2022 je décide de me mettre à mon compte pour me recentrer sur la fabrication.
Toujours désireux de perfectionner ma production, je n’hésite pas à collaborer avec mes confrères et suivre différents stages de perfectionnement :
-Confection de vernis à l’huile avec Tony Echavidre en 2022.
-Perfectionnement montage et règlages avec Phillipe Mahu en 2023.

Musicien, guitariste depuis l’âge de 8 ans et diplômé du Centre Musical et Créatif de Nancy (CMCN dans le 54) et d’un BEP MSMA, je me suis tout de suite intéressé à l’instrument en lui-même. J’ai, dès le départ, réparé, modifié, customisé et réglé mes propres instruments, de la finition aux réparations électroniques. De plus en plus passionné, j’en suis venu à me fabriquer une guitare complète, grâce aux conseils de luthiers tels que Xavier Petit ou Kamel Chenaouy. Fort de cette passion, et motivé par l’art du travail du bois, par son odeur, par la précision des gestes, le design, par l’étape ultime qu’est la finition de l’instrument, mes réalisations se sont enchaînées. Depuis ma sixième, passionné d’électronique, j’ai pris des cours grâce aux activités de l’internat. Je fabrique aussi mes propres outillages et machines pour l’usinage de mes créations, grâce à ma formation dans la maintenance. Dernièrement, j’ai réalisé une commande numérique trois axes pour l’usinage d’une série de guitares de mon design. Mon atelier s’est agrandi au fil des années pour vous accueillir en sécurité dans un petit village des Vosges. À ce jour, j’ai réalisé une centaine d’instruments, guitare, basse électrique et quelques guitares acoustique, chacune unique par les choix divers que je laisse à mes clients, essence de bois, accastillage, finition et autres détails.

Votre fournisseur pour tous vos besoins professionnels en os, nacre, crin, corne et ivoire de mammouth. Depuis 1964, au service de nos clients luthiers de violons ou guitares, archetiers, facteurs de clavecins, orgues, pianos forte, vielles à roue et cornemuses, couteliers, relieurs, encadreurs, marqueteurs, restaurateurs, créateurs, artistes, décorateurs, bijoutiers et joailliers, lunetiers, tabletiers.

Daniel Formigoni est luthier spécialisé dans la facture des instruments de musique anciens et plus particulièrement dans la facture d’instruments à cordes pincées et frottées. Son domaine de prédilection reste celui des luths et des guitares. Durant de nombreuses années de formation, Daniel Formigoni apprend la facture et la restauration d’instruments dits anciens, l’ébénisterie d’art et la pratique de la laque japonaise. Il travaille depuis plusieurs années comme indépendant à Vevey, sur la riviera vaudoise en Suisse.
Sa curiosité dans le domaine de la musique et des arts le pousse à partir dans de nombreux pays afin d’élargir et d’approfondir ses connaissances dans les domaines de la musique, de la musicologie et de l’ethnomusicologie.
Dernièrement, en parallèle de son activité de luthier, il continue d’assouvir sa curiosité en suivant une nouvelle formation universitaire en musicologie et en histoire de l’art.
De plus, il pratique l’archèterie depuis quelques années. Il s’est formé tant au Canada, en France qu’en Belgique.
Il a suivi plusieurs formations dans divers ateliers, notamment auprès de Louis et Emanuel Bégin, de Jérôme Gastaldo et d’Éric Fournier.

Installé à BAGNOLET, département 93 (Seine-Saint-Denis), en Île-de-France, je fabrique des guitares classiques d’Etude et de Concert, ainsi qu’un modèle Jazz à cordes nylon. D’autres modèles sont réalisables sur commande (guitare folk, Flamenca ou jazz manouche).